Les supermarchés en France sont maintenant obligés de ne pas jeter ou détruire la nourriture non vendue. 

Ils se doivent de signer un contrat avec une oeuvre de charité. Et leur remettre leurs nourritures non vendues.

Et il ne s’agit pas juste d’une recommandation mais vraiment d’une loi.

Une loi votée unanimement par le sénat Français suite à une pétition.

Tout supermarché de 4300 pieds carré ou plus va devoir appliquer cette loi (sinon ils peuvent avoir une contravention de jusqu’à 75,000 Euros ou 2 ans de prison)

Il s’agit de Mr Arash Derambarsh, élu de Courbevoie (Ouest de Paris) qui a commencé la pétition. Il a réussi à faire voter une loi et il continue son combat contre le gaspillage alimentaire. Pour en savoir plus sur lui et sur son combat voir ICI

En France les gens pouvaient se faire arrêter pour vol quand ils se faisaient attraper entrain de fouiller dans les poubelles des supermarchés pour se nourrir.

La réaction de certains supermarchés (qui jetaient de la nourriture encore bonne mais passée date) était d’asperger de javel la nourriture jetée. Ces supermarchés voulaient empêcher le ‘vol’.

Toujours en France, les Gars’pilleurs, luttent eux aussi contre le gaspillage alimentaire. Ces ‘gars‘ ‘pilleurs‘ pillaient donc les poubelles des supermarchés pendant la nuit et le lendemain matin, redistribuer la nourriture dans la rue .

Leur but était de sensibiliser les gens à la surproduction alimentaire.

D’Ailleurs certains pensent que cette nouvelle loi est bonne mais qu’elle risque de donner l’impression que le vrai problème est réglé. Car le problème à la source c’est plutôt: la surproduction alimentaire.

Au Canada, selon Canada Sans Pauvreté,  4 millions de familles (incluant 2.4 million d’adultes et presque 1 million d’enfants) ont vécu de l’insécurité alimentaire en 2013.

Selon les banques alimentaires du Québec, 400 000 personnes ont faim chaque mois au Québec.
Les familles avec enfants représentent 50 % des gens qui utilisent les banques alimentaires.
Depuis 2008 il y a eu une augmentation de 28% des demandes d’aide.

Ma question pour clore cet article est : Qu’arrive-t-il à la nourriture passée date dans les supermarchés au Québec ?

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Au plaisir de vous lire,

Sofia Abdelkafi Dt.P