Le travail c’est les 2/3 de notre journée, c’est jusqu’à 90 % de notre année!
Ça ne sonne pas très agréable mais c’est vrai. La majorité de notre vie se passe au boulot.
Même si l’on est supposé y performer et puis rentrer à la maison, la réalité est que l’on reste humain.
Pendant la journée on peut avoir des coups de fatigue, du stress, de la pression.
Des fois on s’ennuie et des fois on passe de bons moments avec nos collègues.
En gros, le travail c’est un milieu de vie.
Et ce milieu de vie a beaucoup d’impact sur notre santé.
Il y a une expression qui dit : ‘le travail c’est la santé.’
Sauf que pour beaucoup de gens que je rencontre, cette citation est loin d’être vrai.
Je ne veux pas parler du fait que vous êtes probablement sédentaire au travail. Du fait que vous passez de votre voiture, à l’ascenceur puis à votre chaise.
Je veux parler du côté bouffe ! Je veux parler de nutrition.
Je vais vous expliquer mon point par une histoire vécue.
Il y a quelques années, je travaillais dans une grande clinique multidisciplinaire au centre de Montréal. On était facilement une 50aines d’employés sur notre étage.
Et puis un jour la grande direction a embauché une nouvelle chef d’équipe.
Si cette chef d’équipe faisait bien son travail, ce n’est pas ce qui importe ici..
Ce qui importe c’est que cette chef d’équipe adorait cuisiner.. Plus précisement, elle adorait préparer des gâteaux et des sucreries.
Alors presque 2 fois par semaine elle faisait ‘plaisir’ à tout le monde et elle apportait de succulents carrés au chocolat et beurre d’arachides. Elle apportait de bons gâteaux courge et noix de pacanes.. carrés de caramel et cachoux et la liste continue..
Je dois dire que c’était délicieux et qu’au début je trouvais ça bien sympathique.
Sauf que ces fameux desserts elle les mettaient dans la salle des secrétaires médicales. Le centre de la clinique! le coeur des opérations quotidiennes.. Là où tous les employés passaient…
Et petit à petit, ce qui a commencé par être sympathique.. devenait stressant. Une bataille au quotidien pour résister à la tentation. Pour résister à la dose de triple crème et chocolat!
Dur de résister à la petite shot de sucre quand on est stressé, quand on a besoin de réconfort, ou quand on passe tout simplement à côté.
On est né avec le goût du sucré! Nous sommes des êtres hédoniques.
Et quand les choses sont accessibles et disponibles au quotidien, ça devient une bataille contre nos propres pulsions humaines et naturelles.
Alors cette fameuse chef d’équipe au fond.. elle n’était pas très sympathique… En tout cas pas selon moi.
Elle n’a pas vraiment pensé au bien-être de ses collègues, de ses employés.
Les secrétaires médicales avaient toutes pris une 10aines de lbs après son embauche!
Et ce que je trouvais assez intéressant c’est que cette chef d’équipe elle, pendant ce temps là, s’enfermait dans son bureau et mangeait son énorme bol de fruits coupés.
Était-ce une manière de se débarasser de ces envies à elle ? Est-ce qu’elle en retirait une satisfaction très égoiste finalement?
Cuisiner les gâteries et voir les autres les manger lui faisait passer ces envies personnelles ? Ça lui faisait plaisir de faire plaisir? Vraiment?
Je ne sais pas..
Pourquoi ne pas avoir arrété quand il était clair que c’était devenu un problème? …
Le truc c’est que cette histoire est commune. Tout le temps j’entends parler d’un certain Jacques au boulot qui apporte toujours des beignes ou une boite de tim bits. D’une Cécile qui fait un gâteau tous les vendredis. D’une Julie qui apporte toujours des bonbons aux réunions..
Je sais que vous avez probablement de bonnes intentions mais il faut arrêter avec ça.
Les machines distributrices de cochonneries suffisent déjà… Arrêtez d’en plus rajouter d’autres aliments très sucrés et très riches au quotidien.
Si une belle occasion se présente, d’accord. Merci, c’est vraiment sympa!
Mais d’être le fournisseur officiel d’aliments gâteries… ce n’est pas très sympathique en fin de compte.
Voilà, je parle pour beaucoup de gens en disant ça.
Au plaisir,
Sofia.
[…] Dans ce cas-ci, je vous suggère de lire l’article suivant : On est là pour travailler ou pour manger ? […]